Pays Basque, de l'autre côté de la frontière...

Hondarribia, la belle espagnole

ou Fontarabie , son nom français. Petite ville juste de l'autre côté de la frontière, elle mérite le détour.

/// Côté pratique

Deux moyens pour y accéder: par la route ou par le bateau. Je te conseille ce dernier - de très loin. La traversée est courte, le prix raisonnable et la sensation de liberté et de vacances: priceless!

Depuis le port de Sokoburu, à Hendaye - parking prohibitif à proximité -, les bateaux Marie-Louise et ses copines mettent 5 mn à traverser la Bidassoa, fleuve frontalier délimitant la France de l'Espagne. La ville est juste en face du débarcadère...

❖ La ville

La ville est de petite taille mais elle mérite d'y flâner et d'en faire chaque ruelle fleurie... Un escalator permet de monter sur les hauteurs afin d'admirer le panorama sur la baie.

❖ Basque way of life: les pintxos

Si tout le monde vient à Hondarribia, c'est aussi pour déguster un mets de choix: le pintxo - se prononce
" pintcho". Quésako? C'est une tartine recouverte d'une garniture. Pas une simple tartine mais une véritable oeuvre d'art visuelle. Presque trop belle pour être mangée mais oups, trop tard, je l'ai déjà engloutie. Naaaan. Elle mérite d'en savourer chaque bouchée. ... Il y en a pour tous les goûts: charcuterie, poisson, etc.! Même une au fois gras.

Un art de vivre...

Un pintxo... Miam...

Les restaurants/bars se situent dans la rue principale, la Calle San Pedro.  Suite à un article paru dans le journal Le Sud-Ouest, j'ai noté quelques adresses. Le Gran Sol a pignon sur rue, avec une terrasse. Ici, point de table. On mange debout, autour d'un tonneau. C'est plus dans la convivialité de l'apéritif qu'un véritable repas. Une assiette à la main, tu choisis les pintxos froids qui se trouvent sur le bar. Et tu commandes les pintxos chauds, à la carte, au serveur.

L'affaire est sérieuse: des concours sont organisés entre villes ou régions pour élire le meilleur pintxo de l'année... D'ailleurs, ici, les diplômes sont accrochés au mur.

 

La gourmandise, un péché capital? J'en redemande!