Haut lieu de la plongée de par son histoire, me voici partie à la découverte des fonds sous-marins de la cité phocéenne.
La plupart des clubs se trouvant à
Pointe Rouge, trouver un hébergement en plein centre est loin d'avoir été ma meilleure idée - surtout pendant l'Euro 2016. Après une bonne demi-heure de route et surtout de bouchons - que j'éviterai demain grâce à
l'heure matinale et une route bien plus simple et plus rapide: du Quai de la Joliette, prendre le
Tunnel du Vieux-Port et suivre la
direction
Le Pharo. Enfin, me voici rendue au
YCPR, le Yatch Club de la Pointe Rouge - excuse du peu - le premier club à croiser ma route. Le hasard fait parfois bien les choses. Il est tout ce que j'aime: un club associatif et une petite structure. J'arrive juste à l'heure pour la plongée de 13h30. Le temps de m'inscrire, de montrer patte blanche et j' embarque sur le Zodiac où m'attend mon bloc déjà tout équipé.
La plongée se fait dans le
Parc National des Calanques, créé en avril 2012. Il existe une charte de la plongée en scaphandre qui donne certaines recommandations à suivre pour avoir un minimum d'impact sur le milieu. Les sites requièrent un certain temps de navigation. Nous laissons le Cap Croisette et la baie des Singes à gauche, l'île Maïre, l'île Jarre et ses pharillons à droite avant de mouiller dans l'anse de
l'île Plane, en essuyant quelques embruns au passage - ou devrai-je dire des paquets d'eau, peuchère! J'écoute les consignes de sécurité, réalise une bascule arrière et une eau
chaude à 15°C se referme sur moi. Il y a un tunnel qui traverse la roche. Hélas, je n'aurai pas l'occasion de la faire - je suis rattachée à la palanquée de N1. Le monde du silence étant ce qu'il est, place aux photos.
La calanque de Pouars
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éponge à cratère, Hemimycale columella |
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Cladacore ou corail de Méditerranée, Cladacora caespitosa |
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Une étoile de mer en pleine séance d'effeuillage... |
Les Arches et les pierres à Joseph
Succession de petites grottes et arches qui offrent des jeux de lumière...
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Une arche |
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Le sar et le rouget |
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Doris céleste, Felimare orsinii |
Ce groupement de limaces permet de déterminer les
Felimare orsinii ou Doris céleste. J'ai cru à une version juvénile vu leur taille: 2 cm - maxi! Main non, ceci est bien leur taille adulte. Considérant toute l'activité, ce doit être la période de reproduction. S'il est parfois difficile de s'y retrouver dans la grande famille des éponges, la présence des Doris célestes permet d'identifier - à 99%, selon le Weinberg - l'
éponge cornée noire, la
Scalarispongia scalaris.
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Une anémone verte entourée d'un nuage de crevettes Mysidacées
2 plongées ne suffisent pas, il me faudra revenir dans la région, peuchère!
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